Par Normand Gosselin

La Ville de Val-d’Or est une fois de plus la Ville hôtesse du Tour de l’Abitibi en 2024, une 22e fois depuis le tout début de la compétition de calibre international. Cette 54e édition du Tour présente 16 équipes en provenance de six pays devenus des participants réguliers au fil des ans. Depuis la première édition, les équipes de 42 pays ont appris à connaitre la région. Épreuve de la Coupe des nations junior de l’Union cycliste internationale (UCI), le Tour de l’Abitibi est la seule en dehors de l’Europe et continue à faire connaitre la région à travers le monde.

L’Union cycliste internationale existe depuis 124 ans et a son siège social à Aigle, en Suisse; l’UCI regroupe 203 Fédérations Nationales, réparties au sein de cinq Confédérations Continentales. C’est une grande responsabilité pour le Tour d’être sanctionné par l’UCI, mais aussi un honneur et une grande fierté. Peu de régions à faible population comme l’Abitibi dans le monde présentent une compétition d’une telle envergure.

La présidente du Tour de l’Abitibi, Mélanie Rocher, a donné le coup d’envoi du cocktail de bienvenue de la Ville de Val-d’Or, le lundi 15 juillet, tout juste avant le Challenge sprint, l’une des épreuves les plus agréables à regarder. Mélanie a souhaité à bienvenue en français et en anglais aux invité.e.s trié.e.s sur le volet : partenaires financiers et de services, personnalités régionales, comité organisateur, etc. Son message rassembleur était sous le signe de la reconnaissance et des remerciements.

Quant à la mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour, en plus des mots de bienvenue traditionnels, elle a relaté son expérience personnelle au Conseil d’administration alors qu’elle y représentait la Ville de Val-d’Or. Elle était à cette époque conseillère municipale et la Ville avait été ville hôtesse pendant 12 années consécutives. Céline Brindamour a laissé une trace indélébile au CA du Tour. Femme déterminée, elle savait faire valoir la position de la Ville et amener à la Ville la vision de l’organisation du Tour. Elle y a laissé une image de femme conciliatrice, elle qui se faisait aussi un devoir d’y distribuer quelques bonbons, cette petite douceur qui tient encore une place de premier choix dans son bureau de mairesse.

Le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, a suivi au micro, faisant l’éloge des organisateurs et autres bénévoles du Tour, parlant de l’important investissement de temps et d’énergies pour réaliser pareille compétitions. Sa fierté de voir les Abitibien.ne.s s’impliquer autant est palpable.

Le commanditaire en titre, Glencore, a délégué son directeur des relations gouvernementales et des communications, Alexis Ségal, venu de Montréal expressément pour veiller au grain, assurer la présence de la multinationale qui compte quelque 1 000 employé.e.s dans la région et constater la qualité de l’organisation; il a d’ailleurs souligné le haut degré de satisfaction de son entreprise face au professionnalisme de toute cette organisation. Fort en relations publiques, il a su mettre en exergue l’importance de la contribution de la Sûreté du Québec, grande responsable de la sécurité des jeunes coureurs. Notons aussi que Glencore bénéficie des services de plusieurs centaines d’Abitibien.ne.s qui contribuent à l’exploitation de la mine Raglan à la limite nord du Québec, effectuant des séjours de plusieurs jours à la mine puis revenant à domicile pour des périodes tout aussi longues.

Val-d’Or est donc le centre québécois, et même de l’Amérique, de la compétition cycliste sur route pour une semaine. Plusieurs autres villes de la région contribuent concrètement et financièrement à la tenue du Tour, particulièrement Amos, Rouyn-Noranda, Malartic et Senneterre, en plus des villes et villages où passent la centaine de juniors masculins mordus de compétition cycliste.