Brèves du samedi

Par : Normand Gosselin

Certains évènements et faits cocasses méritent d’être mentionnés, mais brièvement. Le présent article se veut rassembleur de ces à-côtés du Tour.

Miracle à Malartic

Croyons-le ou non, le soleil brillait de tous ses feux pour cette demi-étape courue en un temps supérieur à la moyenne : 46,713 km/h. Un passage à Malartic sans pluie… à noter dans les annales du Tour!

Les chutes font partie du scénario

 

Rares sont les courses cyclistes sans chutes. Le Tour aurait bien voulu s’en passer mais, non; la fatalité fut au rendez-vous pour quatre coureurs lors de la deuxième étape, en fin de circuit fermé. Ce qui est moins habituel, c’est qu’un spectateur ou une spectatrice soit blessé.e. Lors de cette chute du mardi soir, deux des coureurs ont complété leur incident en frappant la clôture. La petite Léonie Roy, 7 ans (elle en aura 8 le lundi 22 juillet), a été frappée au front par la clôture métallique et à dû recevoir des soins médicaux. Le grand malheur pour elle est qu’elle n’a pas pu participer à la cérémonie protocolaire de remise des médailles et des maillots de meneurs, ce qu’elle fait habituellement. On l’a cependant revue sur l’estrade le lendemain, toute heureuse d’accomplir sa tâche habituelle.

En ce qui concerne les coureurs blessés lors de la chute, il n’était pas question d’abandonner la compétition pour autant, comme le démontre la photo prise au départ de l’étape contre-la-montre du lendemain. Quand on parle d’endurance et de résilience…

Complicité, vous dites?

On dit souvent que les ados ont toujours un p’tit creux… C’est assez près de la vérité. Surtout pour des athlètes. Le personnel du Tour a pris l’habitude de placer sur une table désignée à cet effet les aliments choisis à la cafétéria mais qui n’ont finalement pas été mangés et les coureurs savent qu’ils peuvent se servir sans restrictions afin d’éliminer leur petit creux. Et ça marche!

Les virtuoses de la bouffe

Aspect important du Tour s’il en est un, la bouffe. Kathy Boucher et Véronic Bolduc ont su se faire des ami.e.s. Nourrir les athlètes, les accompagnateurs et accompagnatrices, les bénévoles ainsi que le Comité organisateur à raison de trois fois par jour, voilà bien une tâche fort exigeante. Kathy a fondé l’entreprise La Sandwicherie il y a 15 ans et Véronic s’est jointe à elle sept ans plus tard. Aujourd’hui elles vendent leur « bébé » à La Piaule de Val-d’Or, organisme de services sociaux qui s’en servira à la réinsertion de sa clientèle en emploi, tout comme la chaine de restaurants Commensal le faisait autrefois et qui a connu beaucoup de succès.

Après toutes ces années de labeur, les deux dames ont choisi de relever de nouveaux défis. Kathy retourne sur les bancs d’école pour un an afin d’apprendre l’aménagement de la forêt et Véronic assurera dans un premier temps la passation du savoir aux nouveaux acquéreurs; pour la suite des choses, Véronic prendra le temps d’évaluer ses possibilités en fonction de ses intérêts.

Relaxer avant la montée d’adrénaline

Au hockey les Juniors se font pousser dans le dos très fort et doivent, comme le dit l’ex-instructeur de la Ligue Nationale de Hockey et commentateur du hockey à la télé Michel Bergeron, jouer avec émôtions. En cyclisme, c’est plutôt la montée d’adrénaline qui pousse les coureurs à se surpasser. Les coéquipiers de l’équipe abitibienne EC Subway prennent le temps de se calmer un peu, plus d’une heure avant le départ de la demi-étape de Malartic. Quelques heures plus tard, les six coureurs avaient réussi à se maintenir dans le peloton. Après la 5e étape, Senneterre – Val-d’Or – Senneterre, l’équipe était en septième place sur 16, tout juste derrière un groupe d’équipes représentant leur pays et loin devant la Colombie et le Mexique. À noter que cinq des six coureurs en sont à leur première année Junior.

Histoire de couple au Minnesota

De nombreuses années de mariage et 22 ans de direction d’un club cycliste, Charles et Sherry Townsend ont décidé de gouter les joies du Tour de l’Abitibi pour une première fois. Leur bonne humeur laisse voir qu’ils apprécient l’expérience malgré 17 heures de route vous y venir et autant pour retourner dans leur patelin.

Au service de la cafétéria

     

Il est important que le Tour paie correctement tous les repas qui sont servis. Une équipe dédiée note tous les repas servis. Beaucoup de jeunes sont bénévoles au Tour, mais la photo démontre qu’un certain nombre de « têtes grises ou blanches » apportent aussi leur contribution, année après année. Ici, France et Pierre Galarneau discutent avec Marie Diane Bessette sur la manière de bien noter les informations utiles. Plus tard, les « trois mousquetaires » aideront La Sandwicherie à préparer les boites à lunch pour le diner de dimanche, car les coureurs quitteront Val-d’Or pour Senneterre vers 11 h 45. La septième et dernière étape du Tour partira de Senneterre à 14 heures en direction de Val-d’Or où le groupe effectuera 10 tours de 5,2 km en circuit fermé. Cette portion de l’étape intéresse particulièrement le public.

On les a souvent pris la main dans le sac, ces quatre-là. Marie Diane Bessette, France Galarneau, Diane Gauvreau et Pierre Galarneau, qui préparent le diner pour les personnes qui doivent quitter Val-d’Or avant midi pour se rendre à Senneterre d’où les coureurs partiront vers Val-d’Or. Beaucoup de travail, oui, mais en plus d’amour pour les bénéficiaires des contenus des sacs.

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