La participation de Céline Brindamour au Tour de l’Abitibi
Par : Normand Gosselin
On pense surtout à elle comme mairesse de Val-d’Or mais le rôle de Céline Brindamour au sein du Tour de l’Abitibi a été des plus importants au fil des 15 dernières années. Représentante de la Ville de Val-d’Or au Conseil d’administration du Tour, elle a aussi été bénévole et y a entrainé ses trois enfants au bénévolat. Alors qu’une de ses filles y était infirmière, l’autre s’est investie à l’organisation du gala; quant à son fils, il y a occupé plusieurs postes dans l’ombre, particulièrement celui d’interprète auprès d’équipes de cyclistes.
Céline Brindamour était une bénévole à tout faire, sans tâche spécifique, mais ses services étant requis particulièrement pour solutionner des problèmes survenant sans prévenir, à tout moment. Il lui est même déjà arrivé de se lever au milieu de la nuit pour accompagner une équipe de coureurs à l’aéroport.
Elle réalise qu’il faut vraiment une organisation bien rodée pour assurer le bon déroulement de l’évènement, surtout depuis qu’il y a changement de ville hôtesse chaque deux ans. Val-d’Or est ville hôtesse cette année et le sera encore l’an prochain; ce sera le tour de Rouyn-Noranda en 2026 et en 2027. Bien légitimement, Rouyn-Noranda a tenu fermement et obtenu d’être la ville hôtesse en 2026 alors qu’elle célèbrera son centenaire. Suivra le tour d’Amos, berceau du Tour, en 2028-2029.
Pour la mairesse de Val-d’Or, un élément intéressant est l’acceptation sociale de la tenue du Tour dans ses rues, particulièrement depuis que chacune des trois villes principales de la région joue le même rôle de ville hôtesse pendant deux années d’affiliée, puis prend une pause de quatre ans avant de reprendre le devant de la scène. Financièrement, chacune de ces trois villes verse une contribution uniforme d’une année à l’autre, ce qui amène une régularité qui réduit les débats lors de l’adoption de leur budget annuel. Quant aux villes moins populeuses que sont Malartic et Senneterre, leur apport financière, soit directement ou avec la contribution de citoyens corporatifs, leur contribution est tout aussi essentielle et appréciée. Céline Brindamour considère que les couts additionnels que lui génère son rôle de ville hôtesse sont relativement faibles et facilement absorbables.
Val-d’Or considère le Tour comme une occasion de solidarité entre les villes de la région, appréciant l’image très positive que cet évènement projette de l’Abitibi à travers l’Amérique et le monde, particulièrement auprès des 42 pays ayant délégué leur équipe junior depuis les débuts.
Sur un plan plus humain, Céline Brindamour constate que cette compétition contribue considérablement à influencer les jeunes às’adonner aux sports, à adopter de saines habitudes de vie. Quant aux coureurs, leurs dirigeant.e.s et autres accompagnateurs et accompagnatrices, elle a pu remarquer que ces gens sont en général généreux et qu’ils/elles apprécient leur séjour ici.
Petite remarque de l’auteur de ce texte : les yeux de Céline Brindamour brillent comme des étoiles lorsqu’elle parle du Tour de l’Abitibi.
*La mairesse initie ses petits-enfants au Tour de l’Abitibi, en compagnie également de la mamie des petits.