Glencore ‘’très’’ satisfaite du Tour de l’Abitibi

Par Normand Gosselin

Qui dit commanditaire en titre dit important bailleur de fonds. Oui, Glencore est le principal commanditaire privé du Tour, pour une deuxième année d’une entente de trois éditions. Le directeur des relations gouvernementales et des communications de Glencore pour le Québec, Alexis Ségal, a mentionné clairement la satisfaction de l’entreprise face à sa contribution au Tour lors du cocktail de bienvenue de la Ville de Val-d’Or, le lundi 15 juillet.

En entretien privé, Alexis Ségal a élaboré sur cette déclaration, parlant du haut niveau de professionnalisme de l’organisation abitibienne et du sentiment de fierté que cette commandite engendre parmi le millier d’employé.e.s de Glencore dans la région. L’entreprise déploie effectivement d’importants efforts pour s’assurer que ses employé.e.s soient fiers d’elle. Et, oui, le Tour s’assure que tout soit réalisé selon les règles de l’art, offrant un spectacle digne de sa catégorie d’évènement international et surtout en garantissant la sécurité sans faille et une compétition très relevée aux coureurs. Ces employé.e.s sont en général fiers du Tour de l’Abitibi et de sa dimension internationale; surtout que leur employeur y soit aussi fortement impliqué.

Glencore exploite des gisements miniers dans 35 pays, donc s’associe à des évènements d’envergure internationale ; reste à s’assurer de la qualité de l’organisation. À ce niveau, Alexis Ségal ne tarit pas d’éloges à l’égard du Tour de l’Abitibi. Au point où il a laissé entendre de manière à peine voilée que les probabilités de renouveler l’entente de commandite à la fin du contrat actuel qui inclut 2025 sont élevées.

À ses yeux, l’influence auprès des jeunes de la région qu’ont ces courses cyclistes sur la pratique du sport est importante. On n’a qu’à regarder autour pour constater que ces compétitions provoquent le désir de faire davantage qu’être spectateur et spectatrice mais d’être plutôt PARTICIPANT.E à la course.

Glencore aime supporter le Tour de l’Abitibi et d’autres manifestations sportives, culturelles, musicales ainsi que des festivals mais n’intervient pas dans l’organisation ni la programmation mais… elle tient mordicus à ce que le Tour présente éventuellement une compétition féminine. Le Tour travaille avec ardeur à ce projet.

Pour bien illustrer les efforts de Glencore pour être présente auprès des femmes, le montréalais Alexis Ségal parle de sa volonté d’en voir dans ses mines opérer de la machinerie lourde comme les pelles hydrauliques, les tracteurs, les camions lourds, etc. Comme il dit si bien, « de nos jours il n’est plus nécessaire de mesurer 6 pieds 2 pouces et peser 260 livres pour manipuler ces équipements. Nous désirons en voir de plus en plus occuper ces emplois payants dans notre organisation ». Il rappelle même qu’une québécoise d’origine, l’ingénieure Aline Côté, est la responsable mondiale des technologies chez Glencore, elle qui a déjà travaillé à Matagami.

La satisfaction de Glencore à l’égard du Tour comme la satisfaction du Tour face à l’attitude respectueuse de Glencore font de ce partenariat un projet gagnant-gagnant.

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